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Les projets de « ville durable » se sont aujourd'hui multipliés à travers le monde. Comment interpréter cet engouement généralisé ?Est-ce une nouvelle façon de concevoir les relations entre sociétés urbaines et environnements naturels ?Dans un contexte d'accélération de l'urbanisation, plutôt que d'acter l'inauguration de nouvelles politiques urbaines, la nécessité d'une analyse des pratiques, représentations et discours de la durabilité urbaine, assortie d'un recul critique s'imposent. C'est l'objectif de cet ouvrage. Il rassemble les travaux actuels de spécialistes en géographie, sociologie et urbanisme, ainsi qu'en architecture, agronomie, lettres, paysagisme, et interroge les dynamiques socio-spatiales de diffusion et de traduction du mot d'ordre désormais mondial de « durabilité urbaine », sur des aires différenciées, en conjuguant les regards « macro » et « micro ». Confrontant de façon originale villes du nord et villes du sud, l'ouvrage donne des clés de compréhension sur la façon dont le projet de « ville durable » a pu devenir le symbole de ce contre quoi il est censé lutter :un « verdissement » inégal de la ville, facteur de ségrégation sociale. Si une ville naturalisée apparaît bien au cœur de la « ville durable », elle procède moins de l'application d'un paradigme idéologique, d'une régulation politique « par le haut » que d'une mosaïque d'initiatives, croisant ambiances, pratiques sociales et récits ordinaires. ; info:eu-repo/semantics/published

Que peut-on dire du résultat des négociations internationales sur le changement climatique qui n'a pas débouché sur l'accord espéré fin 2009 ? Sans enrayer un processus de négociations qui se poursuit, l'occasion de confirmer des engagements a été manquée. Mais quel impact cela aura-t-il sur nos stratégies environnementales, économiques et sur les formes de solidarité internationale qui restent à inventer ?

Quelle peut être la contribution du consommateur à l'effort collectif pour limiter les dégâts que nous provoquons sur la nature ?Le volet de la consommation « responsable » n'est pas dissociable de politiques structurelles orientant la production elle-même par des normes plus strictes ou mieux pensées. Entre indifférence, culpabilité et désir de pureté, l'individu est-il voué à l'impuissance ? ; info:eu-repo/semantics/published

A global analysis shows that considerable forces contribute nowadays to the perpetuation of the so-called ''developed'' model of consumption, and its extension to growing parts of the world, despite reiterated calls for ''modification of production and consumption patterns''. Environmental product regulation can be situated in this general perspective. This paper returns to the framing of policies devoted to ecologically sustainable consumption, taking the example of the Integrated product policy at the European level. How are the objectives of such policies defined? What instruments are privileged? Com- paring theoretical approaches with policy design, we focus on the role devoted to consumers in these contexts. Bringing in literature evidence, survey results and findings from an original study, we argue that appropriate knowledge of the diversity of consumers' attitudes and about the limitations of their possible actions is not properly taken into account in product policies, notably when information and voluntary tools are dominant. From this point of view, environmental product regulations are well justified, but they should, as all policy instruments implicating consumers, take careful notice of their situation. ; info:eu-repo/semantics/published

This paper is an attempt to assess key relations between ecological thought and concern for social inequalities. Building on the fact that these relations may be controversial, the analysis will proceed as a fictional trial, introducing two opposite thesis, one after the other. In the first section, arguments that tend to see ecological thought as indifferent or detrimental to social equity are presented. The second part, after the prosecution, will conduct the case for the defence: arguments that sustain the idea that ecological objectives reinforce the search for a social equity will be outlined. In both parts, authors belonging to five different clusters of discourse are considered: deep ecology, environmentalism and sustainable development, ecological modernisation, risk and technology management, and finally radical criticism of development (including political ecology). While the situation differs within these different groups of discourses, it appears that the aims of environmental protection and social equity on the whole do not necessarily converge nor diverge, one of the reasons being their disconnected histories. We conclude with a plea and a few propositions towards increased convergence between ecology and social equity. ; info:eu-repo/semantics/published

Cet article explore le positionnement du développement durable par rapport aux disciplines scientifiques. Il part d'une confrontation des caractéristiques des recherches académiques en matière de développement durable avec les critères définis par T. Kuhn pour les disciplines, les paradigmes et les révolutions scientifiques. Selon ces références, le développement durable n'apparaît pas comme un paradigme général, mais, réinterprété diversement par les disciplines, il introduit des modifications dans les objets et les méthodes de recherche. Dans un deuxième temps, des conceptions plus récentes des disciplines sont utilisées, selon lesquelles les interactions avec des processus situés hors des communautés scientifiques se révèlent essentielles. On suggère alors que l'une des modalités de recherche en matière de développement durable, davantage en termes de démarche que de contenu, pourrait apparaître comme une tentative d'assumer consciemment les inscriptions sociales et politiques de pratiques scientifiques et d'en tirer des conséquences. Certaines implications de ces différentes analyses pour l'enseignement ; info:eu-repo/semantics/published

"Changing unsustainable patterns of consumption and production", the title of Chapter 3 in the Plan of Implementation of Johannesburg represents a motto that proceeds from the core of sustainable development. Ten years after the Rio Conference the principles aimed at these objectives remain, for a large part, unchanged, though this topic gained in importance. No significant breakthrough have been achieved within the latest Summit. This paper traces briefly the conceptions through which this area have been phrased in UN official texts, before looking at some major difficulties that stand in the way of significant changes. Among the problems figure the wide differences of situations and potentials in the world related to these topics, and the under-estimation of their social dimensions. Among its propositions, the paper argues for a more careful assessment of the difficulties encountered by the political instruments repeatedly officially approved. ; info:eu-repo/semantics/published

Le développement durable peut-il offrir une véritable alternative face aux dommages infligés à l'environnement et aux échecs du développement? Pourquoi les références à cette notion sont-elles parfois floues et trop consensuelles? Cet ouvrage propose une enquête sur la constitution de ce projet à travers la recomposition de différents champs :sur le plan politique, il retrace la rencontre entre les courants du développement et de l'écologie, tandis que sur le plan économique, différentes réformes visant à intégrer les préoccupations environnementales sont analysées. Le rôle des entreprises, mais aussi des associations et des experts, est scruté au regard des enjeux de la durabilité, que ces acteurs interprètent chacun selon leur logique. Le tableau ainsi dressé, nuancé et multidisciplinaire, articule de nombreuses références pour lesquelles peu d'ouvrages d'ensemble existent à ce jour en français. Celui-ci intéressera les chercheurs autant que les praticiens, sachant que les accords de la Conférence de Rio de 1992 - pierre fondatrice de cette dynamique au niveau mondial - continuent d'inspirer de multiples initiatives politiques et citoyennes. ; info:eu-repo/semantics/published ; 2

Doctorat en environnement, Orientation urbanisme et aménagement du territoire ; info:eu-repo/semantics/nonPublished

More than two billion people in the world and most households in Uganda depend on wood energy for cooking and/or heating. Yet, huge issues are associated with traditional use of wood fuels – i.a.energy inefficiency, deforestation, the associated increasing time for collection of fuel that largely affects women, deleterious health and environmental effects. As the development of a sustainable national grid has all too long been portrayed as something for the longer term, small-scale solutions will thus be very important in the shorter term, among which efficient biomass stoves and biogas installations. Yet despite the apparent benefits from clean cooking resulting in "dissemination" programs since the 1980's, many developing country households have been slow to adopt them, largely because the technology transfer was project based rather than focussing on the development of a commercially viable business development. This study takes a qualitative approach and actors-based perspective from the major actors at the supply-side of the clean cooking on biomass market sector. A field research in Uganda, Kampala region, explored the success factors according to local private actors' perceptions (entrepreneurs, manufacturers and distributors). We established a literature-based success-factor framework completed with the respondents' experience. They generally confirmed insights in terms of enabling and conditions to strengthen the supply-side, the demand-side and the clean cooking market. First, to become 'clean cooking champions' – i.e. commercially viable – is still highly dependent on the role of supportive and intervening development programs, especially in terms of financing (i.a. soft loans and grants), capacity-building and awareness-raising (i.a. via promotion campaigns). Second, today, carbon finance is rather an additional incentive than a determinant factor for business activities in the clean cooking sector. Third, while some policies and targets exist, the crucial regulation (e.g. via quality standards) and ...

Cette contribution passe en revue la politique française de l'environnement sur quarante années, en la replaçant dans ses contextes historiques, tant international et européen, que politique et sociologique. Trois perspectives – enjeux, institutions, pollutions – servent de fil conducteur à une étude pluridisciplinaire articulant analyses politiques et données empiriques. L'article permet de suivre les modifications intervenues dans ces différents registres, et de mettre en évidence une série de constantes qui transcendent les périodes. Les rapports entre préoccupations environnementales, économiques et sectorielles apparaissent comme des facteurs décisifs.

Du tourisme ou des transports "durables" au commerce équitable, de l'attention portée à notre "empreinte écologique" à la décroissance, peut-on adopter des comportements différents dans nos sociétés de consommation ?Les atteintes aux équilibres naturels qui résultent de nos modes de vie, et notamment le réchauffement climatique, appellent des réponses vigoureuses. Du tourisme ou des transports " durables " au commerce équitable, de l'attention portée à notre " empreinte écologique " à la décroissance, peut-on adopter des comportements différents ?Processus qui épuise des ressources naturelles existant en quantités limitées, la consommation doit en effet être envisagée dans une optique de durabilité pour permettre d'augmenter la richesse, sans menacer la planète et sans condamner pour autant la consommation d'une planète en pleine expansion démographique. Concilier écologie et développement des sociétés, telle est l'orientation majeure des politiques de développement durable engagées au niveau mondial depuis les années 1990. En France, le Grenelle de l'environnement a défini des stratégies et des mesures concernant, entre autres, la consommation, qui se sont concrétisées dans la loi dite " Grenelle 1 " votée en novembre 2004. ; info:eu-repo/semantics/published